Aéronautique et défense : Enjeux des coûts d’acquisition dans l’aéronautique, l’exemple de la bataille Rafale vs Gripen vs F18
Tout en étant technologiquement moins sophistiqué, le Gripen du suédois SAAB a été préféré au Rafale de Dassault aviation et au F18 de l’américain Boeing par les Brésiliens. Déjà en 2011, la Suisse avait fait un choix similaire en éliminant le Typhoon du consortium Eurofighter et le Rafale.
Pour les brésiliens comme pour les suisses le choix s’est opéré par rapport à un atout majeur du Gripen, son prix. Face aux enjeux budgétaires arbitrés par Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a choisi de porter l’effort avant tout sur la politique sociale et non sur l’achat de nouveaux équipements militaires coûteux. D’autant que, selon Celso Amorin, le ministre brésilien de la Défense, le Gripen présente des performances qui permettent de remplir les principales missions exigées.
C’est avant tout la recherche d’un équilibre entre la performance, les transferts de technologie, la maintenance et les coûts d’acquisition qui a placé le Gripen en tête face à ses concurrents.
L’armée de l’air brésilienne va s’équiper de 36 appareils pour un montant de 4,5 milliards de dollars avec une livraison des premiers avions dès 2018.
La logique financière avait également été à l’origine du choix de la Suisse en 2011. A cette époque, les indiscrétions faisaient valoir que le Gripen avait été le plus mal noté parmi les trois avions en compétition. Mais là aussi, avec une offre 25% moins élevée que les concurrents, SAAB l’avait emporté, même si compte tenu de la puissance et des technologies embarquées,18 Rafales suffisent à remplir les missions, là ou 22 Gripen sont nécessaires.
Ainsi, dans les deux cas, c’est le principe de réalité qui l’a emporté face à des bijoux de technologie. Ce qui fait dire aux responsables de chez Dassault que le Gripen ne joue pas dans la même catégorie que le Rafale. Ce serait alors un positionnement de l’avion français qui poserait question face aux besoins réels de certains pays et leurs capacités financières.
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