ATR s’envole vers les sommets!
ATR s’envole vers les sommets avec des commandes multipliées par 20 et un chiffre d’affaire multiplié par 3 en 10 ans, résultats, largement dus à une politique de tarifs agressifs et une sobriété reconnue de ses avions,
Aujourd’hui l’avionneur, filiale du géant Airbus est devenu le leader des appareils de moins de 90 places, sa part de marché atteint 48% et il semble que l’écart creusé soit décisif et pour longtemps tellement les perspectives d’avenir sont mirobolantes, comme le montrent le 48 commandes enregistrées récemment au salon de Singapour, trois fois plus que Boeing !
Au bord de la faillite il y a seulement 10 ans
Spectaculaire renversement de tendance pour cet avionneur au bord de la faillite il y a seulement 10 ans, à cause du succès – passager – des jets régionaux, plus rapides et plus confortables. Mais la raison a repris le dessus et le turbo propulseur a su remettre ses qualités et ses atouts au goût du jour. Spectaculairement plus économiques – consommant 50% de moins qu’un jet sur une distance d’environ 500 km – leur lenteur est toute relative – représentant seulement 5 à 10 minutes de plus sur un trajet du même ordre.
Face à la concurrence, notamment Bombardier, l’ATR fait valoir un tarif lui aussi très attractif. Son ATR 72-600 est vendu de l’ordre de 25 millions de dollars contre 35 millions pour celui de son rival direct, le Q400 Bombardier, avec une consommation plus avantageuse même s’il est réputé moins rapide. Ce niveau de consommation est un atout décisif pour les compagnies dont le prix du kérosène représente parfois 30% des coûts.
Une cinquantaine d’emplois prévus pour 2014
Reste que l’avionneur franco-italien doit assumer son succès et comme Airbus, montrer sa capacité à respecter les délais de livraison. Pour cela la politique d’embauche ne ralentit pas. Celles-ci ont doublé en 6 ans et ce sont une cinquantaine d’emplois qui seront crées en 2014.
Jusqu’où ira ATR ? Airbus et Finemeccanica, les deux actionnaires principaux ont certainement leur mot à dire. Par exemple le bureau d’étude d’ATR est chez Airbus et son plan de charge de travail déborde. Alors, le projet d’ATR pour un avion de 90 places dont le coût est estimé à 2 milliard d’euros, risque d’attendre.
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