Anemos, le nouveau pôle dédié aux énergies marines renouvelables (EMR)
Plus de 12.000 m², deux nouveaux ateliers, une aire de pré-montage, voici Anemos le nouveau pôle de STX, dédié aux énergies marines renouvelables (EMR). Opérationnel début 2015 Anemos est un symbole fort de la crédibilité du chantier saint nazairien et de sa capacité à conduire des projets sur le marché des EMR. En effet, l’entreprise s’intéresse depuis plusieurs années aux énergies marines, pour lesquelles elle a remporté ses premiers contrats à commencer par les structures d’éoliennes pour le compte d’Alstom et de Dong l’énergéticien danois. Désormais STX attend les résultats pour une dizaine d’appels d’offre. Convaincu du potentiel du marché des énergies marines renouvelables, encouragé en cela par les nombreux appels d’offre et commandes, STX s’est engagé dans Anemos avec même d’avoir des commandes fermes. Le risque est assumé et en contrepartie il y a l’assurance pour les clients d’être livré sans retard.
Avec cet outil STX va pouvoir réaliser en propre des éléments d’éoliennes offshore, des sous-stations électriques, des fondations, et aussi aller vers la fourniture de matériels pour le houlomoteur et l’hydrolien.
Le pari des énergies marines
En pariant sur les énergies marines, la direction de STX s’est fixée comme objectif, que cette activité représente au terme des cinq prochaines années, entre 15 et 20% de l’activité de l’entreprise. Mais on imagine aussi que cela pourrait être davantage, de l’ordre de 30% avec les conséquences sur l’emploi que l’on imagine. Dans cet perspective, une extension du site est déjà dans les cartons.
Un tel investissement ne va pas sans le concours entre autres, des collectivités territoriales comme la région des Pays de Loire qui a apporté des garanties financières auprès des banques et une participation, à la fois en capital à hauteur de 1,5 millions d’euros et en compte courant de 1,2 millions d’euros.
Cap sur l’Europe
Actuellement STX se concentre sur l’export, plus exactement sur l’Europe, là où les réalisations et les investissements dans les parcs éoliens sont les plus nombreux, les projets EMR français étant freinés par la complexité administrative et les recours qui peuvent survenir à n’importe quel moment. Mais la loi sur la transition énergétique devrait encadrer les conditions des recours et remédier à l’attente de l’industrie en faveur du raccourcissement des délais et du rayonnement de l’industrie française dans ce secteur très porteur y compris en terme d’emplois .