Depuis début 2012, on note un regain de confiance dans la prospection pétrolière, surtout pour l’offshore. Quasiment tous les grands bassins trouvent des conditions économiques intéressantes, notamment avec le prix du pétrole. Au delà du 80-85 dollars le baril, presque tous les projets sont économiquement rentables, que ce soit dans des zones ultra-profondes en Afrique de l’Ouest, du Brésil, du Golfe du Mexique, ou dans les sables bitumineux du Canada. Le gaz de schiste, quant à lui a complètement rebattu les cartes. Il y a encore 5 ans, les Etats-Unis s’interrogeaient sur la quantité de gaz à importer. Aujourd’hui c’est l’inverse qui se produit avec comme conséquence une chute spectaculaire du prix de l’énergie liée au gaz. La pétrochimie qui était exsangue est en train de renaître et les Etats-Unis pensent maintenant à liquéfier ces gigantesques réserves de gaz pour les exporter. Lire la suite
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21ème année de croissance consécutive pour l’Australie!
En marge de la publication des performances économiques de l’année 2012, l’Australie a célébré sa 21ème année de croissance consécutive. La dernière baisse du PIB remonte au deuxième trimestre 1991. Si sa croissance se porte si bien, c’est notamment grâce aux exportations de ses ressources naturelles, qui ont compensé une légère baisse des dépenses des ménages. L’Australie bénéficie depuis plusieurs années de la forte demande des pays émergents en matières premières (charbon, minerai de fer) qui lui assure emploi et recettes fiscales. La croissance est cependant ralentie par le fléchissement des cours, liés à la faiblesse de la conjoncture internationale et au ralentissement de l’activité en Chine, première consommatrice mondiale d’énergie et principal partenaire commercial de l’Australie.
La Chine constitue le premier marché énergétique et électrique du monde
La Chine constitue le premier marché énergétique et électrique du monde avec 70 à 80 GW installés chaque année depuis 5 ans et des prévisions de croissance de la production de près de 50% d’ici 2020.
Confrontée à une problématique de pollution majeure, la Chine a mis en place une politique ambitieuse d’économie d’énergie et de réduction du CO2 par point de PIB, à savoir moins 40 à 45% entre 2005 et 2020. Pour cela elle développe des solutions technologiques comme les centrales au charbon supercritiques et ultra supercritiques et accorde une place importante au développement du nucléaire, de l’hydraulique et des énergies nouvelles ; développement soutenu par d’importants efforts d’innovation et par une forte volonté politique.
La Société André Laurent dispose d’une représentation en Chine depuis 8 ans et est membre du PFCE (Partenariat France Chine Electricité). Elle a remporté de nombreux contrats importants avec les acteurs majeurs du nucléaire en Chine.
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