Eolien Offshore, un marché nouveau sans véritable retours d’expériences
L’ éolien offshore est un marché nouveau sur lequel il y a très peu de retour d’expérience. C’est à l’horizon 2023 qu’une seconde tranche d’éoliennes offshore devrait être mise en service sur les côtes de la Manche à Le Tréport (Seine-Maritime en région Haute-Normandie) et sur les côtes de l’Atlantique à proximité des îles d’Yeu et de l’île Noirmoutier (Vendée) . L’offshore éolien est complexe dans sa mise en œuvre et se heurte à des problèmes inattendus de mise au point comme celui des pales des éoliennes qui rouillent en mer du Nord, ou des difficultés de raccordement au réseau électrique … des problèmes rencontrés par les acteurs allemands du secteur, Siemens en tête.
Le marché de l’éolien offshore est-il prometteur?
Pourtant il y a peu, l’éolien rassemblaient toutes les qualités, notamment en termes de créations d’emplois, entre 6000 et 8500 selon les sources. Aujourd’hui on déchante, spécialement sur la rentabilité et le rendement. Une éolienne terrestre par exemple coûte au final deux fois moins cher à construire qu’une éolienne offshore même si celle-ci a un rendement plus élevé.
L’éolien offshore s’adapte
L’arrivée du nouveau parc d’éoliennes pour 2023, crée donc une situation où plusieurs paramètres sont en train d’être re-développés. Sur la puissance d’abord avec la fourniture de turbines fournissant 8 mégawatts alors que les actuelles plafonnent à 5 ou 6 mégawatts. Cela entraîne un déploiement d’éoliennes moins nombreuses, en réduction de 40% ce qui aura pour effet, éventuel, de calmer les irritations des pêcheurs professionnels qui croisent au large à proximité des machines. Un avantage tout de même pour les acteurs du marché, le tarif du rachat de l’électricité par EDF est fixé par les industriels et non par l’Etat.